Art Spiegelman élu messie du festival 2012...
Je crois que tous les amateurs sont partagés entre :
- l'émotion incroyable ressentie lors de la lecture de Maus qui, aux travers d'une relation père/fils, nous propose un récit entre la poésie infantile (les juifs sont des souris, les nazis des chats et les russes en cochons) et l'histoire poignante d'un juif comme tant d'autre sauf que ... lui s'en est sorti.
Bref la joie de voir l'auteur de la seule BD au monde à avoir reçu le prix Pulitzer être récompensé à Angoulème.
ET
- le doute sur la sincérité du prix decerné. Il est évident que la venue d'un tel monstre sacré de la BD va séduire les financeurs de la prochaine édition du festival (qui a déjà du mal à boucler le budget depuis quelques années).